Projet

Restauration de la Fontaine d’Amour du sculpteur Stephan Buxin

La réhabilitation de la Fontaine d’Amour, créée par le sculpteur sévrien Stephan Buxin, sur commande de la municipalité en 1989, (située entre le restaurant Taj Mahal et la rue du parc Cheviron).

BUXIN (Stephan) Liège 24-12-1909 – Paris 1-5-1996

Dès son plus jeune âge, Stephan Buxin montre des penchants pour la sculpture. Ses parents décident alors de lui faire suivre les cours de l’Académie Royale des Beaux-Arts de Liège. Son professeur, le sculpteur Georges Petit, s’intéresse à lui et l’encourage dans cette voie. Il deviendra un ami très cher, avec qui il entretiendra une relation épistolaire jusqu’à la fin de sa vie.

Pour donner de l’ampleur à son œuvre naissante, Georges Petit conseille au jeune artiste de se rendre à Paris. En 1930, Stephan Buxin s’installe définitivement en France où il sera naturalisé en 1947. Durant toute sa carrière, Stephan Buxin mènera de front un travail salarié à temps partiel et son œuvre de sculpteur.

Diplômé de l’École nationale des Beaux-Arts de Paris, Stephan Buxin fréquente Charles Despiau et Robert Wlérick, qui confortent et soutiennent son choix d’une sculpture figurative. Malgré la pression médiatique, Stephan Buxin se détourne des modes artistiques de la seconde moitié du XXe siècle. Il n’en est que plus apprécié par ses commanditaires pour lesquels il exécute des bustes, des figures et des bas-reliefs. À ce titre, il est considéré comme l’un des derniers artistes contemporains figuratifs du siècle.

Stephan Buxin travaille différents matériaux, comme la terre, la pierre et surtout le marbre dont il aime la taille directe. À partir de 1979, il adopte la cire, une substance plastique dont il explore toutes les techniques et en invente les outils. Base essentielle de la sculpture, le dessin occupe une place privilégiée dans son travail. Stephan Buxin laisse une œuvre impressionnante de dessins au crayon, au fusain, à la sanguine, à la pointe d’argent et au pastel. Tant dans la sculpture que dans le dessin, Stephan Buxin transmet son amour de la vie et son émotion devant la beauté de la nature. L’enfance et la femme sont ses thèmes de prédilection.
L’œuvre sculptée de Stephan Buxin se décline depuis la médaille jusqu’à la sculpture monumentale, en passant par le buste et les figures en pied.

  • Médailles éditées par La Monnaie de Paris : Saint Jérôme 1965, Gluck 1967, Ville d’Avray 1967, Pierre-Henri Simon 1969, École du Trésor public 1978, Maréchal Davout 1984
  • Nombreux bustes, d’enfants ou adultes (collections particulières)
  • Figures de pierre, de marbre et de bronze