Projet

Restauration de la fontaine du sculpteur Gustave Crauk

Située au coeur de la roseraie, square Carrier-Belleuse, cette fontaine a été fortement dégradée et des travaux de restauration sont programmés par la Municipalité en 2021-2022. Ils consistent notamment à reconstituer des volumes manquants ainsi que le traitement du pourtour du bassin. Les travaux qui devraient durer 2 mois sont évalués à 12.000 €. Cette restauration sera réalisée par Sabine Cherki qui avait déjà restauré le bas-relief de l’église Saint Romain.
Ces travaux seront engagés en même temps que la restructuration du square Carrier-Belleuse

CRAUK (1827-1905) et son œuvre : la fontaine « Sirène-Triton » de Sèvres

L’œuvre de Sèvres (Sirène, Tritons) est la réplique dans un matériau non précisé (pierre, pierre reconstituée, ciment) du groupe en bronze installé en 1862 à Paris place Edmond Rostand dans le 5ème arrondissement. Cette réplique, qui appartenait à la famille Flammarion, a été offerte à la ville de Sèvres et installée en 1973 par Georges Lenormand, maire de Sèvres, dans le square Carrier-Belleuse.

Il est probable que ce groupe ait été installé à l’origine dans la propriété que la famille Flammarion habitait à Sèvres, rue Ernest Renan. Bâtie par le maire Alphonse Loubat, cette propriété a été rachetée en 1867 par le banquier Gustave Girod, puis en 1890 par Gustave Eiffel, qui y installera la première station météorologique, et enfin par Camille Flammarion.

Située square Carrier-Belleuse, dans la roseraie faisant face au CIEP (Centre International d’Etude Pédagogique devenu maintenant France Education International, ou FEI), à côté du SEL, cette fontaine fait partie de l’imaginaire du beau à Sèvres, de par sa localisation, son esthétisme classique et parce qu’elle est utilisée par la mairie comme symbole de Sèvres (photographiée avec ses jets d’eau donnant sur la roseraie et dans le fond, le FEI, symbole du passé glorieux de Sèvres).

En effet le FEI est abrité dans l’ancienne manufacture royale de porcelaine de Sèvres, où il a succédé à l’Ecole Normale Supérieure des jeunes filles depuis 1945.